Associé aux axes de prévention ci-dessus, le régime végétarien serait protecteur.
Des études ont lié certains facteurs associés à l’alimentation végétarienne avec une diminution du risque de développement de maladies cognitives. Ceux-ci sont:
Apport élevé en antioxydants
Meilleur contrôle de la pression artérielle
Niveaux améliorés de cholestérol sanguin
La consommation journalière de plusieurs portions de légumes et de fruits jumelée avec la consommation de légumineuses, noix, graines et grains entiers explique ces différents facteurs préventifs.
Tout type d’alimentation plus restrictif apporte aussi par le fait même d’autres facteurs de risque. Dans le cas de l’alimentation végétarienne, certaines vitamines sont à risque de carence dû à l’élimination de la viande, de la volaille et parfois du poisson. Parmi les plus à risque, la vitamine B12 a fait l’objet d’une étude étant donné son rôle probable dans la prévention des maladies neurodégénératives. En effet, on remarque que dans les populations avec un taux de vitamine B12 bas, il y aurait un risque plus élevé de développement de la maladie d’Alzheimer.
Par contre, dans les populations végétariennes dont le statut de vitamine B12 est adéquat, on observe un effet préventif sur les maladies cognitives. Comment s’assurer d’avoir tous minéraux et les vitamines dont on a besoin? Il suffit de bien planifier ses menus.
Les preuves scientifiques à l’appui de l’alimentation végétarienne pour la prévention de la maladie d’Alzheimer sont là.
À noter que la consommation de poisson (principalement poissons gras) a aussi été associée à la prévention du développement de la maladie d’Alzheimer. C’est notamment pour ses omégas-3 que le poisson à fait ses preuves.
C’est quand même toujours une bonne idée d’avoir une alimentation la plus variée possible et de diminuer sa consommation de viande.